Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 mars 2023 2 07 /03 /mars /2023 12:14
La Lettre du SCAP n°23

RÉVISION DU RÈGLEMENT DE SERVICE

 

Dans la perspective d’un passage au comité social territorial de la DASCO au mois de juin, trois réunions de travail sur la révision du règlement de service se sont tenues en janvier et février, auxquelles l’UNSA et le SUPAP-FSU ont pris une part active.

La période de rédaction doit se poursuivre au mois de mars et d’avril et les échanges vont continuer de façon régulière.

Si des désaccords subsistent entre les organisations syndicales et la DASCO, nous constatons cependant des avancées sur des sujets importants.

 

1. Planification : organisation du travail et des congés, absences remplacements, rattrapages et délais de prévenance.

Programmation des cours:

Le SCAP a avancé la possibilité d’une programmation annuelle. 

Les OS ont demandé une visibilité sur les dates de la semaine d’accueil ainsi que sur les permanences d’octobre et novembre qui devraient être déterminées à l’avance.

Une demande de réflexion sur l’amélioration des conditions de travail pendant la semaine d’accueil a été faite.

Ouverture et Fermeture des cours :

Les ouvertures et fermetures sont dépendantes des inscriptions des auditeurs qui peuvent varier d’une année sur l’autre.

Les normes en vigueur, depuis cette année pour les fermetures sont les suivantes :

12 auditeurs minimum pour un cours annuel

10 auditeurs minimum pour un cours semestriel

8 auditeurs minimum pour un cours professionnel

Les fermetures sont toujours discutées avec les coordinateurs. Certains cours qualifiants sont maintenus malgré des effectifs bas : exemple Formation « Pressing » qui est directement suivi d’embauches.

Il est nécessaire d’améliorer la visibilité du SCAP par rapport aux formations DRH et à Pôle Emploi.

Jours fériés :

Les contractuels ne sont pas dans l’obligation de rattraper leurs cours. S’ils souhaitent néanmoins le faire, ils seront payés sur la base d’heures complémentaires.

Les vacataires ne sont pas non plus dans l’obligation de remplacer leurs cours mais ils peuvent le faire pour maintenir leur rémunération. 

Les OS demandent que le SCAP s’engage à organiser le report des cours pour tous les vacataires qui en font la demande.

Les OS demandent également la possibilité que l’anticipation des jours fériés soit prise en compte dans les décisions d’engagement, sans pour autant diminuer le nombre d’heures travaillées.

Absences :

Les absences pour raison de santé doivent faire l’objet d’un Congé Maladie Ordinaire dont le justificatif doit être envoyé sous les 48 heures.

Cependant, à l’instar des possibilités offertes aux professeurs de la Ville de Paris, les agents pourront demander une Autorisation Spéciale d’Absence, pour convenance personnelle, pouvant prendre en compte les obligations professionnelles des multi-employeurs ou tout problème médical:

- Sans rattrapage sur présentation d’un justificatif pour toutes les absences de droit.

- Avec rattrapage pour les autres.

Cette demande d’ASA sera soumise à l’accord préalable du SCAP.

Problématique spécifique de la grève:

Principe : Les professeurs souhaitant travailler les jours de grève ne doivent pas être pénalisés par celle-ci, les vacataires notamment. (Fermetures d’écoles, grève des transports etc…)

La multiplicité des situations n’a pu aboutir à une vision commune des solutions à apporter. Cependant, il est admis que si le SCAP annonce la fermeture des cours ou si l’école est fermée, les professeurs doivent être normalement rémunérés.

 

2. Évaluation professionnelle et revalorisation 

Revalorisation:

Les contrats n’ayant jamais été réévalués, le SCAP a annoncé qu’il avait demandé à la DRH une revalorisation salariale pour tous les contractuels, sans entretien préalable. En parallèle, la campagne de déprécarisation va se dérouler, 100 nouveaux contrats sont prévus pour 2023, 50 en 2024.

Ainsi une nouvelle campagne de réévaluation des contrats pourra avoir lieu en 2026, correspondant à l’obligation triennale de l’employeur de discussion de l’augmentation salariale avec les agents concernés.

Évaluation :

Le SCAP étant dans l’impossibilité de mettre en place une évaluation annuelle comme prévue par le décret 1988-145 du 15 février 1988, il est proposé d’évaluer les professeurs « au moins une fois » lors de ces trois années, de façon à permettre à l’administration d’objectiver son jugement.

Comme pour les enseignants de l’EN, cette évaluation pourrait prendre la forme d’une inspection pédagogique dont le professeur serait informé au moins 15 jours auparavant. Dans le même temps que cette inspection pédagogique menée par les coordinateurs, la question de l’évolution professionnelle et des projets de formation pourraient être abordée.

Les agents auront la possibilité de contester leur évaluation professionnelle d’après les modalités en vigueur.

Les OS demandent que soit mis fin à la pratique des « inspections surprises ». Si des difficultés sont constatées elles doivent faire l’objet de procédures de remédiation ou de sanctions en fonction des faits relevés.

Une grille d’évaluation et un référentiel doivent être mis en place pour chaque secteur, guidant le formateur dans sa pratique. Les ingénieurs de formation participeront à son élaboration.

Vacataires :

Les vacataires ne seront pas inspectés, seules des visites pédagogiques pourront être organisées.

Une réflexion sur l’évolution des taux de vacation sera mise en place dans les plus brefs délais.

Nos OS constatent que, bien que les propositions du SCAP ne correspondent pas en tout point au décret, des avancées notables sont prévues : revalorisation, procédures d’évaluation.

 

3. Formation des formateurs

Principe : 

La formation professionnelle se déroule sur le temps de travail, même lorsqu’il s’agit de formation à distance. De ce fait, elle doit être, soit prise sur les heures contractuelles, soit rémunérée en heures complémentaires.

Règlementairement, la présence des vacataires n’est requise que sur les temps où ils sont rémunérés. Aucune obligation de participation à des réunions ou à des formations ne peut leur être imposée sans rémunération.

Le SCAP insiste cependant sur le fait que les réunions de rentrée sont nécessaires pour tous. Elles seront donc payées.

La mention des 12 heures de réunion obligatoires doit disparaître du règlement de service

Mise en œuvre :

L’équité voudrait que ces formations soient rémunérées, pour tous les vacataires et contractuels, par des heures complémentaires ou des heures de vacation payées à un taux spécifique, ce qui permettrait également de régler le problème pour les contractuels à 70%.

De même, il n’apparaît pas judicieux de faire apparaître le temps de formation sur les contrats, car celui-ci est variable d’une année sur l’autre et en fonction du type de formation demandé. 

Les taux de rémunération des différentes heures effectuées par les vacataires doivent figurer sur les décisions d’engagement.

Différents types de formation :

Pour le SCAP, il faut différencier les formations dites « socle » des « formation métier ».

Tous les agents contractuels et vacataires doivent pouvoir effectuer les formations socle, dont la définition doit être réalisée avec les ingénieurs de formation.

 

4. Les points restant à définir

Définition des missions :

Aujourd’hui trois documents listent les différentes missions des formateurs du SCAP :

- La délibération 2021 DASCO 155-1

- Le règlement de service de 2014

- Le guide du professeur vacataire

Il est nécessaire que le nouveau règlement de service liste de façon précise et exhaustive toutes les missions qui peuvent être confiées aux formateurs notamment les heures type c.

Heures type c :

Il serait souhaitable que le nombre d’heures type c soit proportionnel au nombre d’heures de face à face. Le SCAP envisage qu’il soit porté à 10%. Cependant cela pose problème pour les contrats en cours qui ne peuvent être modifiés.

En aucun cas le volume d’heures « type c » de l’année suivante ne peut être utilisé sur une année en cours. Si des missions supplémentaires sont proposées aux agents elles doivent être rémunérées sous la forme d’heures complémentaires.

Rémunérations :

Il est urgent de redéfinir les taux de vacation en cours et de les communiquer à l’ensemble de vacataires.

Pour les nouveaux contrats, une réflexion doit être menée pour intégrer les professeurs dans la nouvelle grille et de déterminer les modalités de prise en compte de l’expérience professionnelle, notamment pour le BFP.

Contractualisation :

Si nos organisations ont accueilli positivement le plan de déprécarisation annoncé par la Ville de Paris et les 50 contractualisations annuelles pour 2022,2023 et 2024, notre objectif demeure la contractualisation de tous les vacataires sur emploi permanent.

 

Olivier Hoch

UNSA Ville de Paris

Olivier.hoch@paris.fr

Partager cet article
Repost0
4 juin 2022 6 04 /06 /juin /2022 17:46
La Lettre des CMA n°20

Contrats, Déprécarisation

Du nouveau au SCAP

 

 

 L’UNSA et le SUPAP-FSU ont été reçus le 18 mai, par Mme Bercy, Mrs De Peretti et Pouyé représentant le SCAP, Mmes Le Gonidec et Djataou ainsi que M. Pommier représentant la sous-direction des ressources de la DASCO.

La réunion devait être consacrée à la modification du règlement de service mais, au vu de l’actualité, c’est la mise en place des nouveaux contrats qui est restée au centre des discussions.

Contrats :

Les nouveaux contrats vont être envoyés aux agents dans les jours à venir : Sans surprise, ils reprennent des éléments déjà connus (heures type a, heures type c) issus de la délibération de décembre. Les professeurs n’ayant pas reçu par écrit la proposition qui leur avait été faite lors de l’entretien individuel devraient la recevoir par mail, de façon à pouvoir répondre aux propositions du SCAP pour la semaine d’accueil.

Trois points ont été rajoutés sur les contrats, à la demande des OS : 

1. La répartition des heures sur un calendrier annuel ;

2. Le délai d’un mois pour la signature du contrat

3. La revalorisation en fonction de la règlementation. C’est-à-dire la mise en place de la négociation triennale prévue par le décret, mais qui n’avait jamais eu lieu.

Ce qui signifie qu’après la signature du contrat aux nouvelles normes, les professeurs contractuels devraient tous être reçus pour un entretien professionnel et pourraient voir leur indice revalorisé. Les délais sont malheureusement très incertains : 1 an au mieux. Le dégel du point d’indice devrait intervenir plus rapidement ce qui permettra une première augmentation.

Règlement de service : 

Un point doit être fait début juillet sur les différents thèmes sur lesquels il faudrait réfléchir. Le SCAP souhaite associer le plus largement possible tous les formateurs notamment les formateurs métiers et pas seulement les formateurs FOF ou FLE, reste à voir sous quelle forme (questionnaire ?).

Nous avons fait une demande de réflexion sur la définition des taux de vacation et leurs montants. Nous avons souhaité que cette démarche se fasse indépendamment et avant celle sur le règlement de service.

Déprécarisation :

La Ville de Paris, à la demande des organisations syndicales, va mettre en place un plan pluriannuel de déprécarisation dans cinq directions, dont la DASCO, particulièrement touchées par le travail à la vacation.

Les professeurs du SCAP sont concernés, puisque 50 postes de vacataires, par an, seront transformés en contrats sur les trois années à venir 2022, 2023, 2024.

Si nous saluons le grand retour de la contractualisation au SCAP, nous en regrettons le faible volume annuel et nous ne connaissons pas à l’heure actuelle, les critères de sélection des heureux élus. Ces contrats ne pourront pas être supérieurs à 70% d’un temps plein, aujourd’hui établi à 810h annuelles.

Nous avons rappelé à cette occasion que toutes les vacations effectuées sur des emplois permanents devaient légalement être transformées en contrat, ce qui ne sera pas encore le cas.

Climat général au sein du SCAP :

Nous avons fait état d’un climat relationnel dégradé au sein du SCAP, entre les professeurs et l’administration, dont témoignent certains échanges de mail. La direction du SCAP a refusé de tirer des généralités des exemples « isolés » que nous avons pu porter à sa connaissance.

Point sur la fermeture de cours :

Dans le 13ème et le 19ème arrondissement, certaines écoles vont fermer leurs portes aux cours du SCAP.

La direction du SCAP évoque des effectifs insuffisants et note que les directeurs des écoles concernées se soient montrés compréhensifs. Sur le terrain, il semble plutôt que c’est le mécontentement qui domine devant cette baisse de l’offre de cours du soir dans des quartiers pourtant défavorisés. N’hésitez pas à nous faire part de vos expériences.

Passage du jeudi au vendredi de certains cours: 

La moitié des écoles va continuer à ouvrir le jeudi l’autre moitié va passer au vendredi, de façon à augmenter les possibilités de remplacement sur ces deux soirées. La question confessionnelle, soulevée par les professeurs, risquant de faire baisser les effectifs le vendredi, n’a pas été considérée comme importante dans les écoles ou le changement est déjà effectif.

N'hésitez pas à nous contacter pour de plus amples informations.

 

Olivier Hoch

UNSA Administrations Parisiennes

Olivier.hoch@paris.fr

Partager cet article
Repost0
4 juin 2022 6 04 /06 /juin /2022 17:43

Compte-rendu Réunion SCAP

Vendredi 11 février 2022

 

Lors de la réunion d’Agenda Social du 4 février, le sujet de la grille de rémunération des professeurs du SCAP avait été abordé très succinctement par l’administration. L’UNSA et le SUPAP-FSU ont demandé à être reçus afin de faire le point sur cette nouvelle délibération et sur l’évolution des contrats. Une réunion a été organisée le vendredi 11 février en présence de nos deux syndicats, du SRH de la DASCO, de Mme Bercy et de M. De Peretti pour le SCAP.

La nouvelle grille de rémunération, fixée par homologie avec celle des professeurs du GRETA, doit être présentée au Conseil de Paris du 22 mars, prévoit que les professeurs du SCAP conserveront, à titre individuel, leur rémunération et que les nouveaux recrutés seront classés dans la nouvelle grille en fonction de leurs diplômes, et de leur expérience professionnelle.

Les nouveaux contrats des professeurs du SCAP ne pourront donc être rédigés que postérieurement à l’adoption de cette délibération. Un modèle de contrat type devrait nous être présenté fin février ou début mars, il porterait la mention du nombre d’heures de type a et du nombre d’heures de type c, sans pour autant les détailler. Nous avons demandé à ce que le détail des heures soit indiqué sous forme de note de service fixant le nombre d’heures attribuées à chaque tâche (cours, évaluation etc…). La DASCO ne paraissait pas favorable à cette demande syndicale.

Nos organisations syndicales ont fait part de leur déception au regard du fait qu’à quelques exceptions près, pour des agents contractuels dépassant actuellement les 70% du temps plein, il n’y aurait pas d’augmentation indiciaire alors que les contractuels du SCAP n’ont jamais bénéficié de revalorisation triennale. De même, la DASCO n’a pas proposé de mettre en place une rémunération indemnitaire alors que cela est règlementairement possible.

Nous nous sommes également étonnés que la direction du SCAP nous indique que 67 des 74 professeurs rencontrés étaient en accord avec les contrats qui leur avaient été proposés, alors que  4 contractuels de 2007 étaient encore en réflexion. Ces chiffres ne correspondent pas aux différentes informations qui nous remontent.

Il ne nous a pas été possible d’aborder les autres sujets prévus (déprécarisation des vacataires, règlement de service). Une autre audience devrait être fixée pour le début du mois de mars, lorsque le contrat-type aura été validé par le bureau du statut.

L'UNSA et le SUPAP-FSU restent mobilisés pour faire avancer les revendications des agents du SCAP, qu'il soient contractuels ou vacataires. Nous vous tiendrons informés des discussions en cours avec la DASCO et la DRH. 

 

 

Olivier Hoch

UNSA Administrations Parisiennes

Olivier.hoch@paris.fr

Partager cet article
Repost0
6 janvier 2022 4 06 /01 /janvier /2022 09:52

REPORT DE LA RÉUNION D'INFORMATION SYNDICALE

En l'absence de réponse de l'administration à notre courrier intersyndical UNSA/SUPAP-FSU de décembre, alors que nous ne disposons pas encore de la version définitive de la délibération DASCO 155 DRH ni d'un exemplaire finalisé des contrats qui vont être proposés, nous avons préféré reporter la Réunion d'Information Syndicale prévue vendredi 7 janvier 2022 à une date ultérieure de façon à vous apporter une information plus complète et plus fiable.

Sauf impossibilité majeure, le jour, l'heure et le lieu seront identiques: Un vendredi de 18h à 20h à la Bourse du Travail.

 

IMPORTANT INFORMATION VACATAIRES, VERSEMENT DE L'INDEMNITÉ INFLATION, DATE BUTOIR: 17 JANVIER 2022

Le gouvernement a décidé du versement par l’employeur d’une indemnité inflation de 100€ à tous les agents ayant travaillé au mois d’octobre 2021. Les vacataires sont concernés mais sont soumis à une procédure particulière : le versement de cette indemnité n’est pas automatique, l’agent devant en faire la demande expresse auprès de son employeur.

Le courrier ci-joint a été adressé par voie postale à l’ensemble des vacataires ayant été rémunérés au titre du mois d’octobre (vacataires ayant effectué des vacations en octobre). Pour percevoir cette indemnité, il leur est demandé d’en faire la demande sur une boite mail dédiée avant le 17 janvier 2022.

DRH-indemnite.inflation@paris.fr

Votre demande doit impérativement préciser les éléments suivants :

- Votre nom, prénom et numéro de matricule (numéro à 7 chiffres présent tout en haut à droit de votre fiche de paie sous l’intitulé « MATRICULE ») ;

- Une attestation sur l’honneur certifiant que vous n’avez pas bénéficié de cette prime par un autre moyen ou auprès d’un autre employeur ;

- Et, si vous avez quitté la Ville depuis le mois d’octobre, votre date de départ.

Dès réception de ces éléments, cette indemnité sera portée sur votre paie. Elle ne peut être versée que jusqu’au mois de février, ce qui explique les délais contraints de votre retour.

Les vacataires n’ayant pas travaillé pour la Ville de Paris en octobre 2021 ne sont pas éligibles.

Nous vous remercions de bien vouloir faire circuler ces informations auprès de vos collègues et nous vous souhaitons nos meilleurs vœux pour l'année 2022.

 

Olivier Hoch

UNSA Administrations Parisiennes

Olivier.hoch@paris.fr

Partager cet article
Repost0
27 décembre 2021 1 27 /12 /décembre /2021 17:35
Réunion syndicale - Vendredi 7 janvier 2022
Bourse du Travail

 

Vous trouverez ci-dessous le texte du courrier intersyndical envoyé à M. Patrick Bloche, adjoint à la Maire de Paris en charge des Affaires Scolaires, ainsi qu'aux responsables de la DASCO et du SCAP.

Monsieur Le Maire,

Nos organisations syndicales ont pris acte du vote par le Conseil de Paris de la délibération 2021 DASCO 155 DRH. Le fait que certains amendements aient pu être intégrés ne suffit pas à rassurer les agents quant au sort que la rédaction des nouveaux contrats va leur réserver. Certains nous ont d’ores et déjà fait connaître leur intention de ne pas les signer.

Si les agents ont, pour la plupart, été reçus par le SCAP afin de les informer sur les évolutions de leur contrat, des disparités apparaissent à la lecture des propositions qui ont été faites et font craindre une grande iniquité de traitement.

Il semblerait, tout d’abord, que certains professeurs pourraient bénéficier d’une augmentation de leur indice de référence et d’autres non. Vous n’êtes pas sans savoir que les contractuels du SCAP n’ont pas bénéficié des augmentations triennales prévues par décret, il nous paraît donc légitime que l’ensemble d’entre eux soient augmentés suivant des critères déterminés et connus de tous : ancienneté des services, ancienneté du contrat, expérience professionnelle, diplômes…

Nous demandons à avoir connaissance de ces critères et de leur pondération.

Par ailleurs, la délibération fait mention de trois types d’activités de formation : les activités de formation pour adultes, les activités liées au service de formation, les activités spécifiques. Afin que toute la clarté soit faite à la signature du contrat, il est nécessaire que celui-ci mentionne le type et le nombre d’heures rémunérées, mais également la répartition des heures de formation entre cours du soir semestriels, stage durant les vacances scolaires, évaluation des auditeurs ainsi que la répartition des heures d’activités spécifiques entre les semaines d’accueil et les autres périodes de l’année scolaire. 

Là encore il semblerait que tous les professeurs ne soient pas logés à la même enseigne. Notre crainte initiale d’une individualisation accrue des contrats se révèle bien réelle.

Enfin le problème des congés n’est toujours pas résolu. En effet, il est courant que le SCAP demande aux agents, en cours d’année, dans un laps de temps réduit, de participer à des actions de formation pendant les congés scolaires bousculant ainsi leurs projets. De même qu’il peut arriver, en cas d’annulation de ces stages, que l’on demande aux contractuels de replacer ces heures à une autre période de l’année, remettant en cause l’emploi du temps prévu.

C’est pourquoi nous sommes attachés à la détermination des emplois du temps en juin pour l’année scolaire suivante et à la garantie que celui-ci soit respecté. 

Les professeurs contractuels doivent pouvoir bénéficier de périodes de congés fixées en amont et qui ne peuvent être remises en cause. Il en va du respect de leur vie familiale.

Plus que jamais nos organisations syndicales réclament le retour des réunions de concertation et la réécriture du règlement de service.

Pour autant, nous n’oublions pas la nécessité de lutter contre la précarité organisée au sein du SCAP, en exigeant la contractualisation des vacataires sur emploi permanent.

En espérant que notre courrier retiendra toute votre attention, nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Maire, l’assurance de notre considération distinguée.

Afin de faire le point sur les conséquences de cette décision et sur les réponses apportées par la Mairie de Paris à ce courrier, une prochaine Réunion d'Information Syndicale sera organisée:

 vendredi 7 janvier 2022 

de 18h à 20h 

à la Bourse du Travail, 

pour tous les professeurs du SCAP. Nous vous tiendrons informés de la salle qui sera réservée à cet effet.

Nous espérons que les fêtes qui s'approchent pourront vous faire oublier momentanément cette situation difficile.

À l'an prochain!

 

Olivier Hoch

UNSA Administrations Parisiennes

Olivier.hoch@paris.fr

 

 
Partager cet article
Repost0
5 décembre 2021 7 05 /12 /décembre /2021 14:52
La Lettre des CMA n°16

Courrier intersyndical UNSA / SUPAP-FSU

Aux conseillers de Paris

 

Vous trouverez ci-dessous le texte du courrier envoyé aux différents groupes du Conseil de Paris concernant les contrats des professeurs du SCAP, leur demandant de ne pas voter la délibération proposée. 

 

Madame, Monsieur,

Nos organisations syndicales souhaitent attirer votre attention sur la délibération DASCO-DRH concernant les professeurs contractuels du Service des Cours d’Adultes de Paris (SCAP) jointe à cet envoi, qui va vous être soumise lors du conseil de Paris de décembre.

En effet, cette délibération, présentée en catimini lors d’une réunion d’agenda social le 7 octobre sans que les agents de terrain en aient été avertis, est passée de toute urgence au comité technique de la DASCO en point unique le 20 octobre puis le 8 novembre et a reçu deux votes défavorables unanimes. Sa présentation dénote d’un déni évident de dialogue social, tant la question des contrats et de la contractualisation des vacataires est prégnante dans ce service et fait l’objet récurrent de demandes de négociation. Celles-ci avaient débuté en février 2020 mais ont été reportées pour cause de COVID. Aujourd’hui la Ville de Paris ne souhaite plus négocier mais imposer.

Au prétexte de vouloir mettre les contrats existants en conformité avec la loi de transformation de la fonction publique, la Mairie de Paris choisit la solution la moins-disante pour ses personnels, celle de l’homologie avec les professeurs du GRETA, qui va réduire les salaires et les possibilités d’emploi d’agents à temps non-complet et précaires, nous sommes également inquiets des conditions des futurs recrutements.

Pour nos organisations syndicales, la Mairie de Paris agite le chiffon rouge de la loi de transformation de la fonction publique pour offrir un cadre légal à l’emploi de ces contractuels, ce qu’elle aurait dû faire depuis 2014, mais supprime par la même occasion les heures d’ingénierie pédagogique qui étaient importantes tant pour l’organisation des services du SCAP que pour les revenus des professeurs concernés. Les solutions de remplacement proposées par la DASCO sont, à ce jour, inacceptables.

Le SCAP emploie à l’heure actuelle 800 professeurs, tous à temps non-complet car ils ne peuvent statutairement être embauchés à temps plein : 650 sont vacataires dont un grand nombre sur emploi permanent, 150 contractuels dont 75 ont des heures d’ingénierie pédagogique figurant sur leur contrat. On ne compte plus les retards dans l’envoi des déclarations pôle-emploi et des décisions d’engagement des vacataires.

C’est un véritable Grenelle du SCAP qu’il faudrait organiser plutôt que de supprimer d’autorité les contrats existants.

C’est pourquoi nous vous demandons de ne pas voter la délibération proposée par la DASCO et la DRH, dans l’attente de véritables négociations, seule solution qui peut permettre d’éviter la dégradation des conditions de vie des personnels concernés. Nous sommes disponibles pour toute audience que vous voudrez bien nous accorder d’ici au 14 décembre date du début du prochain conseil de Paris.

En espérant que notre courrier retiendra toute votre attention, nous vous prions de bien vouloir agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de notre considération distinguée.

 

Nous poursuivrons nos démarches pour faire aboutir vos revendications.

 

Olivier Hoch

UNSA Administrations Parisiennes

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2021 6 06 /11 /novembre /2021 18:36
La Lettre des CMA n°14

Réunion d'Information Syndicale, samedi 13 novembre,

Modification des contrats des professeurs du SCAP

L'UNSA et le SUPAP-FSU organisent une Réunion d'Information Syndicale à destination des professeurs du SCAP.

L'ordre du jour sera consacré à la modification des contrats décidée par la Direction des Affaires Scolaires: ses modalités, ses conséquences et les possibilités de recours.

Cette réunion se déroulera:

Samedi 13 Novembre

de 9h à 12h

Salle Jean Jaurès

Bourse du Travail

3 rue du Chateau d'Eau, 75010 - Paris

Métro République

Venez-nombreux!

 

Olivier Hoch

UNSA Administrations Parisiennes

 

Les collègues vacataires voulant être contractualisés ont intérêt à connaître les conditions (très discutées) des contrats actuels et à venir: ils sont les bienvenus !

Des éléments d'information sur d'autres statuts de professeurs  propres à la ville de Paris, conformes aux critères de l'enseignement public, sont en ligne sur ce blog (voir "Nos revendications").

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2021 1 01 /11 /novembre /2021 19:40
La Lettre des CMA n°13

Comité Technique DASCO du 20 octobre

Modification des contrats des professeurs du SCAP

 

La Direction des affaires scolaires a convoqué en urgence, le 20 octobre 2021, son comité technique, de façon à entériner la modification des contrats des professeurs du SCAP, par homologie avec les contrats des formateurs du GRETA, sur la base d’un temps plein à 810h/an soit une moyenne de 18/semaine sur 45 semaines, ce qui va entrainer, de facto, la suppression des heures IP. 

C’était le seul point à l’ordre du jour.

L’UNSA a dénoncé ce passage en force qui constitue un déni de dialogue social. En effet, depuis des années notre organisation syndicale demande une harmonisation des contrats et plus de lisibilité sur la définition et l’utilisation des heures IP. Des discussions, aussitôt arrêtées pour cause de COVID, avaient d’ailleurs débuté en février 2020 avec la DASCO sur ces points, ainsi d’ailleurs que sur la contractualisation des vacataires, la mise à jour du règlement de service, la transmission des documents administratifs en temps et en heure…

Or la DASCO et le SCAP, sans en informer les professeurs concernés, en réunissant, dans la précipitation les organisations syndicales le 8 octobre, pour leur annoncer la bonne nouvelle, a oublié les principes mêmes de la concertation. 12 jours pour passer de la présentation d’un projet à son vote en CT, de mémoire de syndicaliste, c’est un record ! Comme quoi l’administration sait aller vite quand elle veut, excepté lorsqu’il s’agit de requalifier les heures de vacation en contrat.

La justification de l’urgence de trouver un support juridique aux contrats des professeurs par la mise en place de la loi de transformation de la fonction publique ne tient pas à nos yeux. L’administration fait la preuve, en l’état, que ces contrats reposaient sur du vent depuis 2014… L’urgence était plutôt de supprimer toutes les heures IP dont on se demande si elles ont un jour été légales…

Qui est concerné par ce changement ?

Sur les 800 professeurs du SCAP, 650 sont vacataires, 150 sont contractuels et 70 bénéficient d’heures IP. Ce sont les professeurs contractuels qui seront concernés et les détenteurs d’heures IP particulièrement impactés.

Les conséquences de cette modification sont nombreuses. 

- Elles devraient être bénéfiques pour les agents dont les contrats ont été signés en 2014 sur une base annuelle de 1040h/an pour un temps complet, mais c’est bien le seul point positif à l’heure actuelle. Sont-ils d’ailleurs encore si nombreux ? Mais il faut rester vigilant quant à la mise en application.

- Tous les professeurs contractuels seront reclassés dans les grilles du GRETA, en fonction de leur qualification, a priori sans que leur indice de référence puisse baisser, mais ce point reste à vérifier. Les professeurs débutants, en ce qui les concerne, seront limités quant à leur indice de départ.

- Toutes les heures IP seront  supprimées, le temps consacré à la préparation des cours ne pourra plus être comptabilisé y compris lorsqu’il s’agit d’heures de formation de formateurs. La DASCO et le SCAP disent vouloir remplacer les heures IP par des heures de face à face sans pouvoir l’affirmer. Certains professeurs ont d’ailleurs un tel volume d’heures IP que ce sera tout bonnement impossible. Par ailleurs, si des cours de jour ou à distance sont proposés, cela correspondra-t-il aux disponibilités des agents qui sont souvent multi-employeurs ?

- Les heures annexes seront auront la valeur de 0,5h de cours. On ne sait pas encore si ces heures pourront être incluses dans les futurs contrats ou si elles seront payées en heures supplémentaires en fonction des besoins.

- Dans quelle mesure les professeurs seront-ils dans l’obligation de signer les nouveaux contrats qui leur sont proposés ? La question reste en suspens.

Les organisations syndicales présentes (UNSA, SUPAP-FSU, CGT) ont toutes demandé une meilleure rémunération des professeurs du SCAP et, a minima, le maintien des rémunérations des professeurs touchés par cette modification contractuelle ainsi qu’une définition claire des périodes de congés. Les OS n’ont eu aucune réponse précise à leurs questions et ont voté unanimement contre ce projet de modification des contrats. Un nouveau comité technique se réunira donc règlementairement lundi 8 novembre à 16h pour tenter d’obtenir l’accord des représentants du personnel. En l’état, c’est mal parti.

Nous proposerons début novembre une Réunion d’Information Intersyndicale aux collègues concernés, en espérant avoir plus de détails sur la mise en œuvre de ce projet d’ici là. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez d’autres points d’inquiétude.

 

Olivier Hoch

UNSA Administrations Parisiennes

 

A la suite de ce comité technique, certains collègues contractualisés, qui font des heures IP (ingénierie pédagogique), se sont mobilisés via le collectif des "professeurs contractuels" en envoyant le courriel suivant aux élus parisiens et à Anne Hidalgo:

Madame, Monsieur,

 

 

Nous sommes professeur.e.s contractuel.le.s dans le domaine de la formation d'adultes au sein de la Dasco, Ville de Paris. Nous vous contactons car nous avons appris récemment par les organisations syndicales que des changements importants sont à l'ordre du jour pour notre profession, lesquels vont impacter de manière significative notre activité. Nous vous exposons ci-après notre situation : 

 

Nous sommes employé.e.s comme professeur.e.s contractuel.le.s au SCAP (service des cours d'adultes de Paris) depuis de nombreuses années (de 10 à 21 ans pour un grand nombre d'entre nous). Notre contrat actuel comprend un volume d'heures de cours en face à face et un nombre d'heures attribuées à des tâches diverses nommées heures d'ingénierie pédagogique (préparation de sujet d'examens, refonte des programmes, accueil et positionnement du public, chantiers visant à faire évoluer l'offre de formation aux besoins des publics, digitalisation des cours, formation de formateurs …).

 

Nous avons appris le 8 octobre 2021 qu'il était question de supprimer les heures d'ingénierie pédagogique pour tous les professeur.e.s à partir de septembre 2022, et de les remplacer par des heures de cours en face à face. Les heures d’ingénierie pédagogique seraient dès lors assurées par des intervenants extérieurs à recruter sur de nouveaux contrats.

En outre, le projet, qui doit être voté au Conseil de Paris en novembre 2021, prévoit d'aligner le statut des agents contractuels à celui des formateurs du GRETA, nos contrats actuels n'étant pas valides.

 

Nous accueillons cette décision avec sidération, du fait de la soudaineté de celle-ci et de la non-concertation avec les professeur.e.s concerné.e.s. Nous ne comprenons pas la raison pour laquelle après tant d'années de service, il apparaît que nos contrats de travail sont invalides. De plus, nous ne comprenons pas la raison pour laquelle le SCAP apparente notre statut à celui des formateurs du GRETA, qui recrute à partir de Bac + 2, alors que nous sommes recruté.e.s à Bac + 4 minimum.

 

Nous tenons à préciser qu’en plus de nos connaissances validées par des diplômes, en général de bac + 5 mais aussi des doctorats et des formations complémentaires diverses, nous avons capitalisé savoir-être et savoir-faire auprès de notre public extrêmement varié au point que nous recevons régulièrement des stagiaires universitaires qui viennent observer nos pratiques et s’en inspirer. Au croisement entre recherche expérimentale, enseignement et pratiques innovantes, notre expérience nous permet d’être qualifié.e.s pour mener à bien divers chantiers pédagogiques inspirés par nos coordinateurs pédagogiques ou par nous-mêmes.

 

Au vu de notre expertise et du fait que nous nous inscrivons dans une perspective historique évolutive des pratiques du SCAP, nous ne comprenons pas pourquoi les heures d’ingénierie pédagogique seraient confiées à des intervenants extérieurs.

 

Par ailleurs, si la transformation des cours municipaux en service (SCAP) a pour objectif une meilleure visibilité au sein de la DASCO, cela suppose une valorisation des pratiques des professeur.e.s ainsi que de leur statut.  La qualité de notre travail tient à son enrichissement grâce au travail de réflexion que suscitent les chantiers d’ingénierie pédagogique tout autant qu’à un temps de face à face convenable. Pour nous, avoir des heures d’ingénierie pédagogique est une valeur ajoutée à notre métier parce que nous développons d'autres compétences.

 

Aussi, nous souhaitons attirer votre attention sur les enjeux et les conséquences de cette réforme qui va entraîner une surcharge de travail pour beaucoup de professeur.e.s, voire une perte de salaire pour celles et ceux qui ne pourront honorer le nombre de cours en face à face. En effet, étant employé.e.s par la Ville à temps partiel, la majorité des professeur.e.s est dans l'obligation d'avoir plusieurs employeurs et de se déplacer dans divers établissements. Au final, cette mesure aura une incidence sur la qualité des cours dispensés, alors que les auditeurs des cours du SCAP font confiance à l'équipe enseignante depuis de nombreuses années. À cela s’ajoute la question des professeur.e.s vacataires, car si les enseignants contractuels prennent une charge supplémentaire de cours, qu’adviendra-t-il des cours des vacataires ? Leurs missions seront-elles supprimées ?

 

Nous vous demandons donc, à la lecture de ces éléments, de ne pas voter ce projet au Conseil de Paris au mois de novembre, et de demander le report de ce dernier, afin de permettre une concertation avec les professeur.e.s du SCAP et les organisations syndicales. Nous nous tenons à votre disposition si vous souhaitez en savoir plus sur nos conditions de travail et les conséquences d’une modification de nos contrats sans concertation avec les principaux intéressés.

 

En vous remerciant de l'attention que vous porterez à notre demande, nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations distinguées.

 

Les professeur.es contractuel.le.s du SCAP 

 

Quant aux revendications du "collectif pour la contractualisation", vous pouvez toujours les trouver en ligne (voir page 3 actuellement, en remontant le fil...: "Nos revendications"

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2021 6 25 /09 /septembre /2021 18:18
La Lettre des CMA n°11

Réunion d'information Syndicale

Bourse du Travail

Vendredi 1er octobre 2021

de 17h à 19h

L'UNSA organise une réunion d'information syndicale consacrée à la rentrée scolaire au SCAP, ainsi qu'aux problèmes rencontrés dans le fonctionnement du service:

  • Retards administratifs
  • Problèmes d'affectation et de changement de poste

Par ailleurs nous demandons à la DASCO et au SCAP la réouverture des discussions engagées en mars 2020 et suspendues par la crise sanitaire sur:

  • La contractualisation et indices de référence
  • L' augmentation des taux de vacation
  • La définition des heures IP
  • La modification du règlement de service

Cette réunion se tiendra

Vendredi 1er octobre

de 17h à 19h

Salle Jean Jaurès

Bourse du Travail

3 rue du Chateau d'Eau

75010 - Paris

Venez nombreux

 

 

Olivier Hoch

UNSA Administrations Parisiennes

Partager cet article
Repost0
28 mars 2021 7 28 /03 /mars /2021 19:47

Les enseignants des Cours d'Adultes de Paris à qui leur hiérarchie a imposé, pour leur session, un effectif ne permettant pas la distanciation préconisée par l'ARS, disposent d'un outil méconnu de signalement du risque sanitaire: le Registre Hygiène et Sécurité au travail, présenté sur "info-ecoles.paris.fr"

http://info-ecoles.paris.fr/pordir/registre-hygiene-et-securite-.html

La mise à jour "2009" fleure bon le monde d'avant... Reste que ce registre doit être disponible, non seulement pour nous, comme l'explique didactiquement la Dasco (qui nous veut du bien) mais aussi pour le public. Si ce document a revêtu sa cape d'invisibilité dans votre école, le gardien ou la direction de l'établissement sont censés le dévoiler !

Nous vous incitons à utiliser ce registre, à l'heure où les chiffres de la pandémie explosent en Ile-de-France, et au moment où des collègues ont été sanctionnés pour avoir voulu enseigner à distance (!!), où dans plusieurs écoles où se déroulait une rentrée en Français langue étrangère, cinq supérieurs hiérarchiques (cadres RH, chef de service, coordinateur en chef, coordinateur FLE) se sont déplacés pour dissuader de nouveaux inscrits d'opter pour l'enseignement à distance que des formateurs avaient d'emblée privilégié. Difficile à croire? Très ! Mais tristement vrai. Résumons: Des collègues, pour avoir voulu télétravailler, ont été dessaisi de leur charge de cours. Face à ce scandale, et à cette incohérence (les mêmes cadres qui avaient imposé le distanciel en mars 2020, agissent pour l'éviter en mars 2021), on reste sans voix...

En revanche, le mutisme d'Anne Souyris, adjointe à la santé, a récemment cessé. Pas de fausse joie: non, elle n'a toujours pas répondu à notre message alertant sur les conditions de rentrée... mais elle n'hésite pas à critiquer l'Agence Régionale de Santé. Dans une information diffusée par le syndicat Supap sur le CHSCT central de mercredi dernier, on lit ces propos de l'adjointe: "les chiffres s'emballent tellement dans les écoles que nous n'arrivons même plus à avoir une remontée précise". Voilà qui met du baume au coeur pour aller au taf' . Et la faute à qui ?  Anne Souyris argue " qu'il est très difficile de comprendre le protocole de l'ARS". On lui concède que le protocole des Cours d'Adultes de Paris, élagué de la nécessité de distancier, et de celle consistant à signaler les cas de covid dans les cours (du coup, il n'y en a aucun, CQFD), est beaucoup, beaucoup plus simplet. Espérons qu'Anne Souyris comprendra nos signalements sur les fameux Registres: à nos stylos... mais écrivons lisiblement !
 

 

Partager cet article
Repost0