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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 11:50

Compte rendu de la rencontre avec M. Eric Ferrand, adjoint au Maire de Paris, chargé des affaires scolaires, le 12 juillet 2007

 

Présents : M. Ferrand, M. Mulet (sous direction de l’enseignement supérieur), Mme Eymard (chef du bureau du personnel administratif)

Pour les professeurs des cours municipaux : V. L., M. M.

Madame Sylvie Poinsot, déléguée syndicale F.O.

 

Les professeures présentent la problématique objet du rendez-vous : la question de la contractualisation qui ne concerne qu’un nombre très limité de professeurs, le choix des contractualisables, le processus en cours.

 

EF : depuis 2002, la direction des affaires scolaires a déprécarisé 1600 personnes. Le processus se poursuit. Des efforts budgétaires importants ont été consentis dans tous les secteurs.

En ce qui concerne les cours municipaux, comme pour les autres secteurs, les affaires scolaires ont impulsé le mouvement ; tout le dossier a été monté avec les organisations syndicales : accord a été conclu avec ces organisations pour contractualiser, par exemple, les professeurs ayant effectué 390h en 2005, les animateurs comptabilisant 910h, etc.

La Direction des Affaires Scolaires prend acte du défaut d’information dont font part les professeurs. Une communication aurait peut-être permis un travail plus éclairé en amont.

 

S’ensuit une discussion sur le choix des enseignants contractualisables : les recrutements étant arbitraires, seront contractualisés les professeurs qui ont eu la chance d’effectuer 390h en 2005, sans tenir compte de l’ancienneté, des compétences, de l’investissement. Comme déjà signalé, le processus de contractualisation aurait pu être l’occasion de tout remettre à plat.

M. Mulet : il faut éliminer les titulaires et ceux qui ont un emploi principal. Combien veulent la contractualisation ?

Mme E : les contractualisés font au moins un mi-temps

M. Ferrand se refuse à croire à l’arbitraire du recrutement. Les personnels non contractualisés seront maintenus en poste. On veillera à ce qu’ils ne fassent pas plus de 390h, afin de ne pas créer de précarité. Il est impossible de déprécariser tout le monde car certains ne font pas suffisamment d’heures. Par exemple dans les cantines municipales, certains salariés n’effectuent pas 35h.

« Le seuil des 390h a été choisi par les organisations syndicales. Nous nous substituons aux cours de l’Education Nationale. Nous aurions pu ne rien faire du tout. »

 

La question du recrutement et du licenciement

M. Mulet : c’est une priorité pour la municipalité

EF : il faut expliciter les critères de recrutement. Ceux-ci ne peuvent être opaques. Il faut également diffuser une information sur l’ouverture des postes.

M. Mulet propose un intranet.

 

Pourquoi ne pas contractualiser immédiatement au lieu de proposer 2 CDD de 3 ans chacun avant le CDI à des personnes qui peuvent être en poste depuis plusieurs années ?

EF : c’est un processus légal, un contrat de vacation n’est pas un CDD. Il faut souligner que les personnes qui occupent, comme moi, des postes de chargé de mission, ne sont pas concernés par la contractualisation et personne ne s’en préoccupe.

 

Pourquoi ne pas proposer des cours intensifs, afin d’optimiser les cours pour l’intégration des publics concernés . Nous avons des projets en ce sens.

EF : d’accord mais pour le moment ce n’est pas possible. Cela va venir certainement d’ici quelques années. Il faut mettre en place des modules spécifiques, un personnel à temps plein, donc discuter avec l’éducation nationale.

On pourrait initier des expériences, proposer des cours le mercredi par exemple.

EF : cela est en projet

Les professeurs de Fle et l’Alpha seront-ils partie prenante ?

EF : oui

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